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Une petite histoire ordinaire…

QUAND LA FORMATION VIENT AU SECOURS DE L’ENTREPRISE

Une histoire bien ordinaire à la base

Une histoire bien ordinaire à la base
C’est l’histoire d’une petite entreprise du BTP et d’un jeune couple solidaire et confiant, qui avance vers l’avenir.
Elle, originaire de la région reste dans la maison familiale qu’elle rachète.
Lui, apprenti puis artisan s’installe à son compte comme couvreur. Sa femme enchaîne des petits contrats par ci par là et donne un petit coup de main à son mari pour gérer l’entreprise. Son intervention ponctuelle, se limite à quelques tâches administratives, au suivi des chantiers et des relations clients, fournisseurs et banque. Une sorte d’entraide que tout couple s’accorde pour gagner du temps et concourir à développer l’entreprise. 

Ainsi, bon an mal an, l’affaire se développe et les chantiers s’enchainent, tout semble aller plutôt bien.

Mais suite à une série d’infortunes, voilà qu’un client ne peut honorer une échéance importante: une grosse somme et une perte importante que la petite entreprise artisanale ne peut supporter.


Un petit grain de sable dans les rouages

Une entreprise, c’est aussi des engagements avec les fournisseurs, lesquels ont aussi leurs propres engagements et sont dans l’obligation de retrouver leurs avoirs. Bien sûr ce n’est qu’une défaillance d’un fournisseur et sa mise en liquidation, presqu’une formalité… Seulement, certains fournisseurs sont plus pugnaces que d’autres et relèvent quelques irrégularités. Le contrat de mariage, non réfléchi, entraine en solidarité tous les biens du couple dans la faillite, les laissant totalement dépouillés et avec un interdit bancaire.

Ne sachant « rien faire » d’autre que leur métier de couvreur, ils ne voient pas de solutions… Un de leur ancien fournisseur leur fait confiance, mais ils cumulent quand même un arriéré de 22.000€ qu’ils s’engagent à rembourser sur 3 ans en misant sur leur activité future.


Quand les soucis s’enchainent

Ils décident donc de créer une nouvelle société. La famille leur prête 5.000 €. C’est donc avec une banque qui leur accorde 0 € de facilité de caisse, une dette de 27.000 € qu’ils redémarrent. Après quelques mois, l’activité est pérenne, aussi ils embauchent un salarié. Le chiffre d’affaires augmente, mais la trésorerie reste désespérément faible. 

Mais voilà que le salarié fait des siennes. Il est licencié, non sans difficultés, un autre coup dur et des mois d’effort encore perdus. La crise passe, la famille apporte son aide à nouveau à hauteur de 5.000 € et le frère vient soutenir l’entreprise en acceptant un petit salaire. Le dirigeant, pour boucler les fins de mois, se met à pratiquer la pèche de nuit.


Des compétences pour sauver son activité

Par chance, la CAPEB propose une formation spécifique aux petites entreprises du bâtiment, à laquelle elle décide de s’inscrire.

La formation apporte un éclairage nouveau la gestion de l’entreprise, des erreurs et des confusions sont levées.
La TPE reprend son souffle, la rentabilité s’améliore, la trésorerie semble pus régulière.
Un an passe, puis deux. L’entreprise a enfin remboursé ses dettes, et les restrictions peuvent se relâcher. La formation est terminée et la gestion n’a plus de secret pour elle.

Une année normale s’enchaîne et l’heure des comptes arrive. Ils sont bons, le frère salarié a un revenu correct, le patron n’a plus besoin de pratiquer la pêche de nuit et assure seul la gestion de l’entreprise n s’appuyant sur l’organisation mise en place par sa femme. Cette dernière, riche de son expérience mouvementée et des acquis de sa formation, s’est proposée sur un poste relevant de ses nouvelles compétences, à 10 minutes de chez elle. Elle occupe aujourd’hui une fonction en CDI et perçoit un salaire de 2.600 €.


Alors que conclure ?

 Le conseil de Construire Demain : prévenir permet de se prémunir, d’éviter le chaos et de vivre sereinement son avenir 

Pierre LECLERC
Formateur chez Construire demain

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